Le 129 VdB

Dimanche 4 août

15h00, nous décollons avec une heure de retard. Nous avons le temps d’essayer de deviner qui, comme nous, part avec Atalante. Nous apercevons une seule fois l’étiquette jaune sur un sac à dos. Sera-t-elle en notre compagnie ? Nous en profitons aussi pour commencer la lecture des livres que je me suis procuré pour connaître un peu l’histoire de l’île.

Cuba, le chant des sirènes de Mazeline Isabelle - Editeur : Publibook (23 mai 2013)

Cuba : Histoire, société, culture de Sara Roumette - Editions La Découverte (17 mars 2011)

L’avion est plein et nous n’avons pas de place côte à côte avec Vérone. On nous propose même de décaler notre départ pour 300 euros, impossible pour nous. Ils ont dû trouver des volontaires car tout le monde embarque dans le calme.

Dans l’avion, nous proposons un échange à nos voisins respectifs mais pas de succès. Il faut dire que j’ai un siège milieu, pas tentant pour un voyage de dix heures.
Mes deux compagnons de rangée sont mari et femme. Elle préfère le siège côté allée et lui côté hublot. Donc j’ai bénéficié de leur conversation durant le voyage !

En arrivant sur l’île vers 18h00, le commandant nous annonce 31°C sur La Havane en cette fin d’après-midi. Le passage de la douane est aussi méticuleux et engorgé que pour les Etats-Unis.
En sortant de la zone d’arrivée, nous apercevons notre guide sous l’affiche Atalante. Rey, diminutif de Reynaldo, nous souhaite la bienvenue dans un bon français et nous annonce que nous serons 10 à composer le groupe.
Comme nous sommes les premiers, il nous conseille de faire la queue au bureau de change pour obtenir des CUC, le peso cubain pour touristes.

Nos compagnons arrivent, un duo de copines, une famille de cinq avec trois garçons de 17, 15 et 11 ans et 1 fille seule porteuse de l’étiquette jaune repérée à Paris. 

En gagnant le parking, la chaleur et la moiteur nous surprennent pour rejoindre le car de Roberto, notre chauffeur, pour la quinzaine.
Sur le parking nous apercevons les premières voitures américaines retapées, l’un des symboles de Cuba.
Nous bénéficions d’un car confortable et moderne avec vidéo, climatisation, frigo pour boissons fraiches. Nous pouvons nous installer chacun sur une banquette. Les transferts vont être agréables.

Nous prenons la direction du centre de La Havane pour rejoindre l’hôtel « Ambos Mundos ». Dans cet hôtel, Ernest Hemingway séjourna cinq ans et écrivit « Pour qui sonne le glas ? ». De nombreuses photos de l’écrivain ornent les murs. On peut même visiter la chambre qu’il occupait.

Nous déposons nos bagages et redescendons à la réception pour un petit pot d’accueil et prendre les premières instructions de Rey sur le déroulement de notre séjour.
Il nous emmène ensuite vers un restaurant et nous souhaite une bonne nuit.

Le repas a été correct et nous avons fait un peu plus connaissance avec nos camarades : les copines Sophie et Astrid, la famille avec Philippe, Laurence, Alex, Antonin et Thomas et pour terminer Florence. Les lumières de la ville sont allumées, la musique déjà se fait entendre mais le décalage commence à se faire sentir et les paupières sont lourdes. Un petit tour sur la Plaza de Armas pour profiter de la fraicheur et retour à l’hôtel.
Demain, nous avons rendez-vous à 9h00 dans le hall de l’hôtel pour la découverte de La Havane.

Demain : LA HAVANE - VILLAGE DE VIÑALES