Week-end dans la vallée de la Bresle Maritime (Somme) - Jour 2
Samedi 12
Après une bonne nuit, le réveil est agréable en ouvrant la fenêtre : le soleil est déjà là et la mer sent bon… Le petit-déjeuner avalé, nous rejoignons l’église d’Ault-Onival, départ de notre première randonnée. Avant, passage par l’office du tourisme pour récupérer les fiches parcours. Nous avons choisi le « Circuit de Lamotte » qui nous fera découvrir les imposantes falaises blanches et traverser le Bois de Cise.
En sortant d’Ault, nous grimpons tout de suite pour atteindre le haut de la falaise. Le chemin qui longe le bord est fermé car l’érosion due aux éléments naturels rend le bord de la corniche dangereuse. J’ai quand même pu m’approcher du bord pour essayer de voir le pied de ce mur crayeux, impressionnant !
Nous rejoignons le Bois de Cise par un chemin parallèle. Le hameau du Bois de Cise, noyé dans un massif boisé, est niché dans une échancrure dans la falaise qui donne sur la mer. Les villas du hameau au style varié rappellent la « Belle Epoque ».
Nous avons ensuite randonné à travers de grandes étendues de terres cultivées, traversé le village de Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly (nom de commune le plus long de la Somme) avant de regagner Ault.
Une
bonne randonnée sous un temps magnifique pour ce mois de novembre :
j’ai fini en tee-shirt. On profite de cette météo idéale pour effectuer
le « circuit des céramiques » récupéré ce matin à l’office du tourisme.
Ault et son quartier ancien « Onival » ont comme Mers-les-Bains
bénéficié de la vogue des bains de mer.
Ault-Onival garde le
témoignage de ce passé avec les céramiques qui ornent les façades des
villas.
A la construction des premières habitations dans ce coin de verdure, il
n’y avait pas de nom de rue et aucune numérotation. Les propriétaires
donnèrent un nom à leur villa sur des plaques en céramiques associées à
des décorations colorées. La variété et la richesse de ces céramiques
sont dues à la rivalité entre haut-bourgeois qui voulaient se
différencier de son voisin.
On rentre à l’hôtel pour se reposer un peu et sélectionner le resto de ce soir.
Pour
cette deuxième soirée, Vérone choisit un autre restaurant du Tréport.
Elle a encore envie de poisson et le Saint Louis a l’air de répondre à
sa demande. Heureusement que nous avions réservé car le lieu est très
prisé et de nombreux clients sont refusés. Une fois installés, le
serveur nous remet deux cartes et des chevalets avec les suggestions du
jour… cela fait beaucoup de lecture et on s’y perd un peu. Nous sommes
venus pour manger du poisson aussi on se laisse pas distraire. Les
produits sont de qualités et bien cuisinés avec des touches
d'originalité. Le service est efficace malgré la grosse fréquentation.
Dommage que l'espace soit trop rationalisé avec des tables si proches
les unes des autres que l'intimité en pâtit.