Randonnées au Cap-Vert – jour 5

Jeudi 15 mars

Vladimir nous a annoncé une étape difficile aujourd’hui. Aussi ce matin au petit-déjeuner certains s’inquiètent. Nous sommes tous prêts à l’heure et profitons des premiers rayons du soleil en attendant notre guide parti faire les achats pour le pique-nique.
Ce matin pas de transfert en véhicule, nous partons directement de l’hôtel pour atteindre la corniche. Nous longeons l’océan sur des chemins creusés dans le basalte. Tout n’est qu’une succession de montées et descentes. Nous sommes étonnés en voyant, à la sortie de Ponta do Sol, des box à cochons accrochés à la pente. Nous découvrons des villages composés de quelques maisons, tout en couleurs, dans des crevasses donnant sur la mer, entourés de terrasses cultivées. Nous apercevons des carriers, des paysans et d’autres capverdiens attelés à leurs tâches dans des conditions pas toujours faciles.

A 13h00, nous cherchons un coin à l’ombre et l’abri du vent pour notre déjeuner. Nous apprécions tous ce moment tant nos jambes commencent à accuser le coup.
Bien que « l’on soit bien ici, on n’est pas d’ici » et une fois requinqués, nous faisons cap vers la plage. Enfin l’accès se mérite car le chemin n’est guère plat et le soleil cogne dur. Nous découvrons une immense plage de sable noir. Une dernière descente abrupte (qui nous faudra remonter au retour) et nous voilà face à l’océan bleu avec de belles vagues.
Les plus motivés d’entre nous sont comme des gosses. On se dépêche d’enfiler nos maillots de bain pour être vite dans l’eau. Je n’ai pas mis longtemps à être mouillé tellement les vagues sont importantes. Se baigner dans une eau clair, chaude (~ 23°C) après cette journée de rando est un vrai plaisir.
Malheureusement, il faut abréger la baignade car nos chauffeurs nous attendent au village voisin, Cruzinha da Garça. Encore une petite demi-heure de marche, un rafraichissement au bar du bourg et retour à l’hôtel.

Les bus empruntent une piste tracée dans un canyon qui disparaitra avec les premières pluies de la saison (juin, juillet, août). Nous sommes bien secoués, impossible de s’assoupir mais les paysages valent le détour.

Ce soir dîner au restaurant de l’hôtel. Malheureusement un groupe de randonneurs anglais a fait venir des musiciens pour leur dernier soir. On ne s’est pas entendu de la soirée tellement la musique était forte. Aussi, nous avons rapidement quitté les lieux, une fois notre dessert avalé.