Viva Cuba - Jour 8 - Le 129 VdB

Dimanche 11 août

Aujourd’hui départ 8h30, nous rejoignons le parc de « Topes de Collantes » pour une nouvelle randonnée. Sur le chemin nous nous arrêtons à un belvédère pour admirer une dernière fois la vallée de Trinidad.

Roberto nous dépose à la maison du Parc National où Odalis notre guide nous attend. Elle va nous accompagner et nous faire découvrir la faune et la flore de cette vallée.

Le parcours est un peu physique avec quelques passages techniques mais tout le monde s’en sort bien. Tout le long du chemin, Odalis fournit des explications botaniques aux passionnées, Sophie, Astrid et Vérone. Elle essaie aussi de nous faire voir la plus petit grenouille de l’île (elle tient sur une pièce de 2 pesos).
A mi-parcours, la cascade de Caburni et sa piscine naturelle nous appellent. L’eau est plus fraîche que la mer des Caraïbes mais fait un bien fou après les kilomètres que nous venons d’effectuer. Il y a du monde autour de ce trou d’eau et nous devons reprendre notre chemin. Odalis nous promet une autre baignade sur le parcours.

La deuxième partie est une succession de montées et descentes. Les pistes cubaines ne sont pas taillées à flanc de montagne pour une montée progressive mais en trace presque directe avec de fort pourcentage. Tout le monde commence à avoir mal aux jambes lorsque nous apercevons les chutes de Vegas Grandes. Il n’y a personnes autour de la cuvette naturelle. Il faut dire qu’elle est plus difficile à atteindre. Il n’y a pas de retardataires pour se jeter à l’eau et profiter de ce coin enchanté. Nous profitons et traînons un peu mais il faut nous sécher et terminer le parcours pour rejoindre le restaurant.

Il est 16h00 lorsque nous nous mettons à table. La faim nous tenaille et nous apprécions tous la position assise. Le repas nous requinque mais la journée n’est pas terminée. Nous chargeons nos bagages dans un camion type « militaire ». Nous disons au revoir à Roberto que nous retrouverons dans deux jours.

Le camion emprunte les routes du parc pour rejoindre le lac de retenue d’Hanabanilla. A l’embarcadère, nous attend un bateau qui va nous faire effectuer une « petite croisière » vers Rio Negro, lieu de notre bivouac de ce soir.
Les 40 minutes de traversée sont fatales pour certains : la fatigue se fait sentir et les paupières sont lourdes.

Nous arrivons en vue du campement, il est situé en hauteur, à flanc de montagne, avec vue imprenable sur le lac. Nous débarquons et gravissons les quelques marches pour atteindre les bâtiments. Nos bagages suivent sur un monte-charge qui vient les chercher au raz de l’eau. Je peux lire l’inquiétude sur le visage de certains de nos compagnons.
Le camp est composé de plusieurs paillotes ouvertes, aux toits en feuilles de palmier royal. La plus grande fait office de salle de restaurant. Sous les autres, nous installons nos lits avec les matelas mis à notre disposition.
Sur les conseils de Rey nous installons nos matelas en hauteur sur des chaises mises face à face.
Une fois les lits prêts, nous prenons nos douches en maillot de bain sous « LA sortie » d’eau extérieure. L’eau est froide mais c’est un bon moment de rigolade à chaque passage.

Avant le dîner, nous prenons un cours de cocktails cubains. Le barman nous apprend à confectionner :

Le Morito : 1 dose de sucre à couvrir avec du jus de citron, 1 branche de menthe à écraser consciencieusement, ajouter de l’eau gazeuse (3/4 du verre), glaçons puis mélanger. Enfin compléter avec rhum Havana Club et finir avec 2 gouttes d’Angostura.

Le Pina Colada : dans un blender mettre 1dose de sucre, 1dose de lait en poudre, ½ dose liqueur d’ananas, ½ dose de liqueur de coco, 1 dose jus de fruit coco/ananas, rhum, glaçons et mélanger le tout.

Le Daïquiri : 1 dose de sucre à couvrir avec du jus de citron, remplir le verre de glaçons, compléter avec du rhum et mélanger au blender.

Pour moi, ce sera un Pina Colada sans alcool. Vérone continue sa découverte des boissons à base de Havana Club et le Pina Colada de ce soir lui a retourné les yeux.

Après le dîner, tout le monde s’installe sur son matelas. Nous profitons de la nuit étoilée et ne tardons pas à nous endormir bercé par le chant des oiseaux et grenouilles. Cette nuit ne sera pas trop chaude, nous bénéficions d’une clim naturelle : le vent qui vient du lac. On est vraiment bien ici.