Viva Cuba - Jour 4 - Le 129 VdB

Mercredi 7 août

Départ 8h45 pour une nouvelle randonnée. Domingo nous accompagne à nouveau aujourd’hui.

Il nous fait grimper une « mogote », dôme calcaire géant qui ressemble au pain de sucre de Rio.
Après la grosse averse de cette nuit, le chemin est un peu détrempé et l’atmosphère encore plus moite. Nous transpirons fortement et la pause, chez un paysan qui nous offre des fruits frais, est la bienvenue. Mais nous devons reprendre notre chemin pour rejoindre la maison où nous déjeunons.

Après le repas, il nous reste une petite heure de rando pour rejoindre un belvédère qui offre un superbe point de vue sur la vallée de Vinales. Certains préfèrent finir le chemin dans le bus, Roberto étant venu se joindre à nous pour déjeuner.

Avant de gagner notre hébergement, nous nous arrêtons à la banque pour faire du change. Et bien, c’est une expérience qui apprend la zen attitude. La queue devant la porte de l’agence est conséquente. Il y a des touristes sagement alignés et quelques cubains appuyés sur les murs et les piliers. J’essaie de comprendre le fonctionnement et de trouver ma place. Je dois être le quatrième dans la file. Lorsque l’agent de sécurité ouvre pour faire entrer quelques clients, les cubains qui attendaient autour, se replacent dans la file et me voilà reléguer en neuvième position !
En pénétrant dans la banque, je suis surpris par le calme qui y règne et le côté dénudé de l’agencement. Au fond de l’agence, face à la porte, il y a le bureau de la chef. Elle reste assise sans bouger et fixe les clients, en dépiautant du bolduc. Son écran d’ordinateur doit être là pour la déco…. !
Un seul guichet est ouvert, l’employée fait son travail consciencieusement sans stress. Résultat, il m’a fallu 55 minutes pour changer mon argent.

Ce soir, nous dormons dans un camping, dans des cabanes en bois au toit en feuilles de palmier royal.

Nous dînons tous ensemble dans une ambiance joyeuse. A la fin du dîner, Rey nous propose de nous donner un cours de salsa.
Il nous annonce que c’est très simple car tout se fait en trois temps.
Je dois avoir soit un problème de motricité, soit un manque de rythme car j’ai dû mal à coordonner mes pas. Aussi je m’éclipse rapidement et laisse les danseurs plus doués finir la soirée.