Le 129 VdB

Vendredi 16 août

Dernière journée libre avant notre retour.
Nous sollicitons encore Sophie et son guide pour profiter pleinement de la journée. Nous commençons par la visite du musée du cigare. Malheureusement en arrivant devant le bâtiment, nous constatons qu’il est en rénovation. Le musée a été déplacé à une autre adresse.
Nous pouvons quand même pénétrer dans le hall d’accueil et dans la boutique.
Le cubain en charge de la surveillance propose de nous vendre des cigares en sous-mains bien meilleur marché qu’à la boutique.
Nous le suivons au dernier étage d’un immeuble adjacent. Des membres de sa famille nous proposent des boîtes de cigares aux tarifs super avantageux. Ils n’ont pas fait beaucoup d’affaire avec nous, il y a peu de fumeurs dans le groupe. Certains ont pensé à des cadeaux pour des amis connaisseurs.

Dans son guide, Sophie a lu que l’on pouvait monter en haut de la tour de l’immeuble Bacardi. Nous pénétrons dans le superbe hall de ce bâtiment art déco et demandons au réceptionniste comment accéder à la tour. Il a l’air de ne pas nous comprendre et hésite à faire monter 10 touristes dans l’immeuble. Après quelques explications, il accepte de nous vendre les tickets d’accès. Merci Sophie pour cette excellente visite car de la haut la vue à 360 degrés sur La Havane, est superbe.

Autre point d’intérêt sur le guide le « Museo Nacional de Bellas Artes » et ses collections d’artistes cubains.
Il recèle une quantité d'œuvres impressionnante qui permettent de mieux connaitre l'art cubain à travers les siècles. Les salles sont grandes et très bien organisées dans un bâtiment à l'architecture moderne fort bien adaptée.

Avec les filles nous décidons de remonter le Malecon jusqu’à « Hôtel Nacional ». C’est l’établissement le plus prestigieux de La Havane. Il a été inauguré en 1930 et a traversé les affres de l’histoire mouvementée de l’île.

Nous profitons d’une agence Air France, près de l’hôtel, pour réserver nos places pour le retour. La connexion Internet n’est pas des plus rapides. Il a fallu beaucoup de patience à Astrid pour nous obtenir des places proches les uns des autres pour le voyage.

L’heure est déjà bien avancée et nous avons faim. Nous nous arrêtons dans un bar pour manger un hamburger cubain. Plutôt pas mal, la viande de bœuf à l’intérieur est un steak coupé en fines lanières poêlées à la commande.
Pour retourner à l’hôtel, nous utilisons des « coco taxis », triporteurs en forme d’œuf pour trois passagers et un pilote qui se faufile dans la maigre circulation de la ville.
C’est un retour pittoresque avec un chauffeur sympa. Il nous demande d’où l’on vient, lorsque je lui indique Paris, il me cite le PSG et Zlatan. Je lui fais part de mon peu de soutien pour l’équipe de la capitale. Il me fait comprendre avec des gestes qu’il y a beaucoup trop d’argent pour l’équipe.

Rey a fait en sorte que l’on ait une chambre à notre disposition pour prendre une douche avant de partir pour l’aéroport. Aussi c’est à tour de rôle que nous utilisons cette possibilité tellement la journée a été chaude et humide.
A 17h00 tout le monde est prêt dans le hall de l’hôtel. Roberto vient nous chercher, un dernier regard vers « Ambos Mundos » et nous quittons le centre de la capitale. En chemin, nous récupérons Rey pour nos derniers kilomètres sur le sol cubain.

Un dernier briefing pour connaître nos sentiments et impressions sur cette quinzaine ensemble. Tout le monde a l’air satisfait et heureux de son séjour. Nous avons apprécié l’accueil de nos hôtes, l’ambiance festive, les régions traversées et les paysages découverts. Nous remercions chaleureusement Rey et Roberto pour leur disponibilité et leur gentillesse.

Les formalités d’embarquement sont un peu longues car de nombreux touristes quittent l’île ce jour.
Nous échangeons nos mails pour partager nos photos et se donner quelques nouvelles. En tout cas, nous avons passé de bons moments et bien rigolé des prouesses des glisseurs dans la boue.
Et qui sait … peut être qu’un jour, nos routes se recroiseront sur un chemin de randonnée ou autre.