La_Malene_Point_Sublime_01.JPGJeudi 16 mai

Ce matin, le ciel semble moins chargé mais les températures sont très fraîches. Pendant le petit-déjeuner, le propriétaire nous confirme que la tendance est à l’amélioration mais que les averses sont prévues dans l’après-midi.

Nous regrettons déjà un peu notre décision en bouclant nos bagages. Mais pas de le temps de gamberger, le taxi est là plus tôt que prévu et il nous faut nous dépêcher. Vérone demande au propriétaire de l’excuser auprès des botanistes amateurs pour leur rendez-vous manqué.

Nos chaussures de marche sont encore bien humides et c’est avec satisfaction que nous retrouvons celles laissées dans la voiture.
C’est le deuxième avantage de notre départ décalé à La Malène. Nous avons choisi de ne pas faire cette étape car c’est la dernière de la boucle et que nous récupérons la voiture.
Si cela avait été en milieu de semaine, nous aurions dû continuer quelles que soient les conditions météorologiques ou écourter notre séjour de nombreux jours, ce qui aurait dommage.
Je crois que ce soit pour le départ ou l’arrivée, nous avons eu de la chance. Je vais quand même signaler à La Balaguère l’avantage du premier jour à La Malène.

Le coffre chargé, nous nous disons que ce serait dommage de ne pas profiter cette dernière journée.

Nous décidons de retourner à Hielzas à la fromagerie du Fedou (vidéo sur l’établissement) pour acheter les fromages que nous avions aimés lors de notre dégustation. Nous ramenons un fromage à pate molle à croute fleurie : le Fedou, un à pate molle à croute mixte cerclé d’épicéa : le Claousou et un fromage de lactosérum frais à manger avec la confiture de Cynorhodon : la Brousse. 

            fedou.jpg  Claousou.jpg  brousse.jpg
Nous profitons d’être à nouveau ici pour aller visiter la ferme caussenarde que nous avions « zappée » lundi. Encore raté, en cette période de l’année l’ouverture est à 12h30… peut être une prochaine fois.

La_Malene_Point_Sublime_02.jpgNous retournons ensuite à 5 km d’Almières pour voir le « point sublime ». Le panorama situé sur le Causse Sauveterre domine de plus de quatre cents mètres le Tarn. D’un coup d’œil on balaye du regard une bonne partie des Gorges du Tarn avec en face le Causse Méjéan, terrain de jeu de notre semaine.

La_Malene_Point_Sublime_03.JPGComme nous sommes près du gîte des Fleurines, je propose à Vérone de faire le détour pour voir si elle peut encore retrouver les deux dames. Je la dépose et je la vois disparaitre à travers les arbres. Elle ne reviendra que 50 minutes plus tard en compagnie d’une des passionnées, l’appareil photo et le petit carnet ont chauffé…

Il est treize heures, la pluie est revenue et il est temps de remonter vers Paris. Un dernier regard vers les Causses et l’autoroute nous aspire.

La_Malene_Point_Sublime_04.JPGNotre randonnée dans les Gorges du Tarn et de la Jonte en quelques mots :

  • La région est vraiment très belle avec des paysages variés mais combien déserts à certain moment.

  • Les étapes n’ont pas été très difficiles avec des montées longues et régulières. Et comme le dit souvent Vérone à la fin des journées, les descentes sont plus pénibles et douloureuses.

  • La possibilité d’effectuer quelques visites tout au long des parcours a été un plus de cette boucle. Si vous êtes dans la région, ne loupez pas la grotte de l’Aven Armand à Hures la Parade. 

  • Les hébergements ont été inégaux mais les soirées dans les chambres d’hôtes ont été un vrai plaisir surtout aux Aires de la Carline à Caussignac et aux Fleurines à Almières.

La_Malene_Point_Sublime_05.JPGComme lors de notre semaine sur le chemin de Stevenson avec Marcel et Marianne, nous avons établi un classement de nos hébergements.
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