Le 129 VdB

Si comme moi vous avez découvert « Téléphone » en 1977, acheté tous leurs albums, avez été déçu de leur séparation en 1986 et fait l’éducation musicale de vos enfants au son de « ça c’est vraiment toi » ou « un autre monde », vous auriez ressenti la même joie que moi en recevant de la part de Jérémie, deux places pour « Grizzly Tour » de Louis Bertignac à l’Olympia.

Mercredi 8 juin, le jour est afin arrivé, nous sommes dans la file d’attente pour pénétrer pour la première fois dans cette salle de spectacle légendaire. Beaucoup de quinquagénaires dans la foule pour voir le membre le plus rock du groupe de notre jeunesse. J’en avais peut être déjà croisé certains en 1982 sur la pelouse de l’hippodrome d’Auteuil lorsqu’ils avaient fait la première partie des Rolling Stone. Vérone est elle aussi heureuse de se trouver là mais elle est plutôt fan de Jean-Louis Aubert et apprécie moins le côté Rock de Bertignac.

Après une première partie assurée par un jeune guitariste plutôt doué qui nous fait découvrir quatre de ses chansons c’est à 21h30 que le « Grizzly » arrive sur scène accompagné de deux musiciens, un batteur et un bassiste. Ils commencent tout de suite par « Ça c’est vraiment toi » repris en chœur par tout l’Olympia. Puis ils enchainent les titres du nouvel album entrecoupés de quelques chansons de Téléphone et de Bertignac et les visiteurs. La première partie s’achève, on en a prit plein les oreilles et les riffs de guitare de Bertignac laissent admiratifs. 

             
Un premier rappel où il interprète des morceaux demandés par le public fait monter la température. Les paroles des chansons de Téléphone sont reprisent par tous sans qu’il ait besoin de chanter.
Pour le deuxième rappel, il revient avec des amis musiciens pour des reprises de standard du rock. Ils s’éclatent vraiment sur scène et leur bonheur est communicatif. Le concert se termine sur « Un autre monde », en tout cas nous avons été sur une autre planète pendant 2h30, MERCI Jérémie…